Je ne m'exprimerai pas sur le sujet de ce qui est de l'art ou pas, car je suis à 50% en accord avec vous et 50% en désaccord
Je précise que ma soeur a un doctorat en art contemporain et a été médiatrice dans une fondation pour l'art contemporain durant près de 15 ans. du coup j'ai eu l'occasion de voir pas mal d'exposition et d'avoir des explications sur certaines oeuvres qui m'échappaient de prime abord.
je trouve juste dommage qu'on ne trouve nulle part la démarche qui a conduit l'artiste à cette œuvre. et pourtant j'ai cherché un moment sur la toile, mais n'ai trouvé que peu d'explications.
en art contemporain c'est plus la démarche qui compte que les litres de sueur qui ont conduit au produit fini.
a priori d'après ce que j'ai glané, la démarche de l'artiste s'est construite sur plusieurs dizaines d'années, en partant du produit neuf détruit vers la ruine pour revenir de la ruine vers le neuf.
d'où l'application de cette peinture flambant neuve sur une épave.
ce qui m'échappe, c'est pourquoi ne pas avoir pris une vraie épave plutôt qu'abimer une caisse encore saine ?
pour le reste , il est propriétaire de la voiture, il en fait bien ce qu'il en veut
ça me rappelle un débat sur le forum 500 où un mec avait photographié dans des rues parisiennes une des premières 750 four sorties, dont le type avait fait un "rats" , et n'était vraiment pas bien entretenue.
les talibans criaient au scandale , car bécane très rare, et les autres , quasiment aussi nombreux , qui étaient partisans que la notion de propriété prévalait sur l'état de l'objet
il a fallu modérer le sujet au point de le verrouiller
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Mathieu
Matra Rancho X "amélioré", 1982
Magnat Debon M4DL 1956 (restau commencée il y a dix ans, à finir)
Solex 2200 1963, Flandria Sportif 4 1965, CB500four kitée 605cc (l'Arlésienne)
Flandria Consul 1962 à restaurer, Honda PC50 1969, 4 Honda P50 de 1967 à 1969
Yamaha 360 XS 1977, Montesa 250 Trail en pièces
J'aime me battre
"...et dites-vous bien que dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est favoriser la réussite des médiocres." (Michel Audiard, le Cave se rebiffe, 1962)