Restauration Peugeot 203C 1960 (rétrospective 1991-1992)

J'arrive jamais à les reconnaitre d'un bref coup d’œil si je ne vois pas le gros pare chocs ...

Refermons la digression en forme de chevrons et revenons à la lionne avec le remontage...

Focus sur la sellerie : un article de LVA m'avait orienté vers l'éventualité d'une réfection dans le cadre de la formation professionnelle qui permettait de s'en tirer à moins cher. Il existait un département sellerie dans un des lycées pro de Niort alors je me suis lancé. Ce ne fut pas une réussite totale et toujours à ce jour l'auto en porte les traces, par exemple le fait que les tendeurs d'assise de sièges avant n'aient pas été reproduits. Les coiffes se barrent en latéral, mais bon, ce fut ainsi (et on pourrait y remédier d'ailleurs, mais ça fait partie des choses toujours remises à plus tard).
Néanmoins, l'ensemble ressortait conforme à l'origine et dans de bons matériaux qui ont bien résisté (au temps plus qu'à l'usage à la limite, même si mémère est loin d'être restée inutilisée).

Quelques morceaux à la livraison : on voit quand même que ça manque de rigueur dans les assemblages, rembourrages...





Avec le premier "gag" :


L'auto plus basse d'un côté que de l'autre.    Assez gros quand même !

Il y en aura un autre plus tard dans la chronologie, mais je l'insère ici :


...le pavillon pas assez long sur l'arrière et très limite sur les côtés.

Les pieds milieu n'engendrèrent évidemment pas de contestation. Pour le pavillon, ce fut plus compliqué. Ils estimèrent que le modèle fourni n'était pas le bon... Bref. Ce après moult palabres, fut réglé (et ce n'est que plus tard que j'ai compris que le modèle avait été lavé et que le coton au lavage ça feutre     et que j'étais donc fautif).
Quand on pense qu'aujourd'hui on trouve des selleries de 203 prêtes à poser. Trop facile !!

Quelques prépa parallèles un peu en vrac :

Quand on une caisse (quasiment) nue fraichement sortie de peinture... yapluka tailler en ligne droite jusqu'au bout. Récupérée à l'atelier le 7 août, redémarrée le 6 septembre, passée au CT le 7 octobre













































Voilà les dernières images de la partie "restauration".

merci d'avoir pris le temps de nous faire profiter des ces belles images 

Elle est très belle !!! Merci pour ce partage!

c est beau quand c est la fin et neuf 

Elle est neuve!! j'échange toujours 

 

Pour en terminer avec les images disponibles...

Adaptation de filtres à air en lieu et place des capots "course" Nardi d'origine (plus prudent pour la longévité) :




puis il y a eu des misères de "jeunesse", notamment une fuite d'essence que j'ai mis un certain temps à cerner (et qui expliquait en partie mais assez largement la conso excessive de 14 litres ; c'était l'étanchéité de la sonde sur réservoir), le retour en sellerie pour la reprise du pavillon trop court, quelques sessions de réglages, un pneu éclaté à l'arrière (des vieux Michelin que j'avais conservés), une cabosse dans l'aile arrière gauche... etc

A sa première sortie à Poitiers, j'ai eu l'idée d'aller faire un shooting à Saint-Benoit, sur les rives du Clain, sur la berge opposée où j'avais déjà fixé 963 GA quelques années plus tôt :














Etait-ce intentionnel ?, je n'en suis pas sûr. Un destin peut-être ! surtout que je passe désormais par ces deux endroits à chaque fois que je sors du bureau depuis quelques années maintenant (c'est mon itinéraire bis pour m'extraire de Poitiers sans passer par la rocade, les feux et la masse automobile).

Sa première sortie à la mer, dans la direction opposée cette fois (inutile de penser pourvoir refaire ces photos, maintenant ils tirent à vue sur tout véhicule à moteur qui approche du sable   ).


Un jour, lors d'un contrôle routier, un gendarme zélé m'a demandé de retirer la lionne de capot, interdite depuis 1955... Comme c'était dans ma zone de circulation, je me suis exécuté, d'autant que cette voiture n'en avait pas à sa sortie d'usine (et pour cause : 1960). J'avais remis la lionne qui était dessus à l'achat et dont la pointe basse avait été coupée pour être compatible avec l'écusson au lion de son millésime (voir ci-dessus).


En 97, l'embrayage a donné des signes de faiblesse (il n'avait pas été mis à neuf lors de la restauration, jugé encore bon pour le service).
Ce sont les dernières images d'entretien que j'ai.



Vous prenez un hangar agricole à charpente métallique bien solide, un treuil, des chaines et vous fabriquez deux tirants qui vont se prendre dans les carrés de cric arrière (avec un verrouillage évidemment). J'ai toujours ces deux "outils"...
Ainsi, vous levez l'arrière et sortez le pont plutôt que le moulin. Comme de plus il y avait un joint spi de trompette à changer, c'était faire d'une pierre deux coups.



Malheureusement pas d'image avec les deux tirants et tout l'arrière en l'air + le pont par terre. On a dû assurer dans un laps de temps serré et du coup, les prises de vue sont passées à l'as. Elle était de mariage quelque semaines plus tard et il fallait que ça pulse (c'est le marié qui a assuré ce chantier).

J-P16 a écrit:

 

puis il y a eu des misères de "jeunesse", notamment une fuite d'essence que j'ai mis un certain temps à cerner (et qui expliquait en partie mais assez largement la conso excessive de 14 litres ; c'était l'étanchéité de la sonde sur réservoir), le retour en sellerie pour la reprise du pavillon trop court, quelques sessions de réglages, un pneu éclaté à l'arrière (des vieux Michelin que j'avais conservés), une cabosse dans l'aile arrière gauche... etc

Bonjour,
Et en 2016, elle a vu tellement de SIMCA/MATRA qu'elle a fait un malaise et est repartie avec le dépanneur 


Merci JP pour ce magnifique reportage de restauration 
A+
CHRISTIAN

Merci
et pour ce reportage rétro ! mieux que les revues de press actuelle

Eh oui elle avait fait une syncope en juillet 2016

Merci à tous...

Super reportage !!