Restauration Rancho base 1983 (partie I)

metal maniac a écrit:

le principe est le même, protéger le metal en fusion de l'oxygene
le fil fourré, ça peut suffir mais faut pas espérer les mêmes performances qu'au gaz
tu ne trouveras jamais du fil fourré dans une carrosserie

Grosso modo j'avais en effet compris tout ça.

Mais un vrai MIG de carrossier c'est hors de prix. Du coup, tu as raison, pour du ponctuel, il vaudrait mieux faire travailler un soudeur, mais quand tu ne connais pas, entre solliciter le premier gars venu sans garantie et se lancer, j'ai opté pour me lancer.
Et mon poste peut fonctionner au gaz, alors on va voir. La question subsidiaire est "quel gaz ?" car c'est l'argon qui se trouve facilement et au meilleur prix mais il semblerait que ça ne soit pas le mieux.

Jean-Pierre,

Avant de te lancer...si tu prenais un bon bol d'oxygène...?

Déterrage de sujet...
Il y a eu une grande interruption dans ce chantier de restauration (construction du garage, découragement face aux découvertes de zones rouillées).
Ca a reprit il y a quelques mois mais je n'avais pas mis ce sujet à ce jour. Je répare cet oubli, mais du coup ça va faire beaucoup d'informations en une fois.

26 juin :


Dépose :
1- pare-brise (est-ce parce que j'ai pris moins de précautions puisque ce n'est pas celui qui y retournera étant donné qu'il avait deux étoiles, mais il s'est fendu à plusieurs endroits...)
2- 2 portes (qui n'y retournent pas non plus) : goupilles bien graissées (même pas préventivement par moi, c'était comme ça) ça vient tout seul.

Cela m'a permis de vérifier que les pieds de porte sont sains (ils en donnaient l'impression mais tant que les portes sont en place on ne peut pas vraiment gratter et vérifier).

C'est déjà ça.

Et ça sent le redémarrage des travaux...



A gauche : pas gratté en entier et lumière du jour contrariante pour un bon cliché


A droite : bonne image et gratté presque du haut en bas. Juste une petite faiblesse sous le passage de câble.

9 juillet

Le Rancho est passé sur la fosse : je me suis dit que j'allais m'attaquer à la dépose du tube avant d'échappement (un truc entamé il y a 6 mois...) à coup de Transyl et de chauffe (sans croire l'avoir du premier coup car le Transyl d'il y a 6 mois, il est loin).

Verdict sur ce point : un goujon cassé d'avance et de gros doutes sur le fait que je puisse avoir les trois autres sans casse.

Du coup, tant que j'étais dessous dans une position favorable, j'ai fait donner la baladeuse...
Et les galères continuent.

1- soufflets (les deux) de cardan gauche explosés (je n'avais pas encore vu)





2- zone à la limite du "percé" sur ce caisson gauche (l'appelle-t-on longeron ?) juste à l'arrière de la fixation de barre stab (ça correspond avec les zones malades d'auvent moteur et de joue d'aile => c'est le côté gauche le plus malade).

Là c'est déjà bien mûr, même si ça ne perce pas (a priori) :





Ici, c'est moins profond : il est temps de traiter a minima mais c'est entre le superficiel et le structurel :


ici aussi :


Et ce n'est pas fini : en ouvrant la fosse (au dessus de laquelle le Rancho est posé depuis quelque temps), je la trouve humide (chose possible), mais humide de liquide vert !! et hop, on remonte les yeux, radiateur HS, qui a perlé sur l'alternateur… neuf...


mais aussi : fuite au boîtier du calorstat, ou encore récepteur d'embrayage (sur la boîte devant en bas, c'est le récepteur ? j'ai bon) qui suinte.

5 septembre :

Une bien bonne histoire à raconter : connaissez-vous celle du gars qui met du Transyl pendant deux/trois mois sur ses fixations de tube primaire sur collecteur et qui chauffe régulièrement pour dégripper le tout ??
Eh bien le gars en question, un dimanche de septembre, il attaque la dépose. Miracle, le premier écrou vient presque tout seul. L’un des quatre était déjà coupé net, résultat d’une tentative de démontage ancienne avortée.
Le troisième écrou semble vouloir venir mais… casse net.
A ce stade, le gars, il ne cherche plus à finasser et il zigouille le quatrième. On verra après.

Reste à extraire le tube primaire qui semble un peu collé sur le collecteur. Burin marteau, pied de biche… Rien !!
Fichtre. Que pasa ? C'est tout collé.

Arghhhhhhhhhhhhhhhhhh…


Pas 36 solutions, j’ai sectionné les deux tubes d’échappement avec la meuleuse au plus près possible de la platine (déjà du sport). Puis j’ai fait sauter les fixations du collecteur sur la culasse (là aucun problème de grippage, c’était même pas tellement serré serré. Le collecteur est donc tombé dans les dessous mais ça ne pouvait pas sortir avec les moignons de tube d’échappement (environ 6/7 cms de long).




J’ai donc coupé les deux tubes au ras de la platine au burin (opération facilitée à ce stade par le fait que les deux bouts de tube en question se trouvaient sous le niveau de la traverse moteur et étaient plus accessibles) en ayant des doutes sur le fait que ça puisse passer quand même, mais après seulement 7/8 mns de manipulation pour trouver le bon sens, le collecteur avec son résidu de platine de tube primaire est passé entre la traverse inférieure et l’arbre de transmission. Donc ça passe même avec la sur-épaisseur de la platine de tube et même sans retirer la cartouche de filtre à huile (et à plus forte raison son support), ce qui était une éventualité que je commençais à envisager.
Ca passe collecteur debout et côté sortie du collecteur vers le bas du bloc (les quatre entrées vers la roue droite).

5 septembre (suite) :

Ensuite, j’ai sorti la meuleuse pneumatique (je m’équipe, je m’équipe) et j’ai attaqué le décapage des zones malades à la brosse, de la baie de pare-brise en descendant jusqu’au bas de caisse pour une expertise la plus complète possible (mais je ne retire pas tout quand même partout d'autant que gratter du Dinitrol, c'est glauque, puisque ça reste gras au coeur et ça étale, ce qui explique en partie les traces orangées sur les photos).

Côté gauche seulement pour l’instant :

9 septembre :


Voilà les progrès du jour.

On taille, on découpe, on meule, on brosse (on bouffe de la poussière et on s'en prend plein la tronche mais on aime ça au fond) :









Ensuite on fait de la chirurgie de don d'organes. Je ne sais pas si ces morceaux peuvent réellement servir en fait car même si c'est mieux, c'est déjà attaqué, mais ça au moins le mérite de montrer comment c'est avant que la rouille ne fasse disparaître la manière dont tout cela est monté en couches successives :




Du coup, j'ai créé un de nouveau modèle de Rancho :

10 septembre :


Travaux du jour...

Phospatant sur les zones grattées les jours précédents.

Dépose capot et ventilo-radiateur (les deux à changer : radiateur car foutu, ventilo car barbouillé en noir, je prendrai celui de l'épave) ; dépose boîte de calorstat (je lui substitue celui de l'épave, en meilleur état, calorstat testé = HS, faut un neuf) ; réfection radiateur de secours (provenant de l'épave aussi / peinture spéciale radiateur de chez Restom).





Puis : pulvérisation d'un dégraissant Restom sur le moteur ; attente (pas assez pour atteindre la totale efficacité du truc mais je m'y suis pris trop tard et je ne pouvais pas laisser la bête moitié sur le chemin) ; lavage haute pression (à froid, je n'ai pas mieux) => formidable, on s'aperçoit qu'à l'origine un compartiment moteur de Rancho ce n'est pas tout noir-gris-rouille. Il y a des couleurs et des marquages...



Sur des photos larges, ce n'est pas forcément très bouleversifiant comme effet mais je conseille ce produit (surtout que ça doit être encore mieux si on l'utilise selon les préconisations du fabricant pas comme moi). J'avais par exemple une BV noire-caca d'huile et elle a repris son aspect alliage. La bobine d'allumage était ... noire et en fait elle est née jaune (elle ne l'est pas redevenue totalement faut pas rêver).
Avant (deux photos) :


Après (deux photos) :





Bémol : la plaque constructeur Matra n'a pas aimé le dégraissant Restom (le noir a viré au gris). Je l'ai dé-rivetée quand j'ai vu que ça se passait mal, mais un peu tard.

Séchage à l'air comprimé (pas assez beau pour ne compter que sur le soleil).

Lavage du bocal verre de liquide de refroidissement : comme neuf alors que celui de l'épave est resté marqué, indécrottable.

14 septembre :


Travaux du jour (pas tout pris en photo) : je préviens que tout n'est pas fait à 100% dans les règles de l'art. J'ai découvert la rouille bien installée sournoisement dans l'espèce de traverse avant, j'ai gratté et balancé du Frameto et encore c'était le fond du bidon, faut que j'en rachète. Et puis avec du Rustol par l'intérieur, ça tiendra bien suffisamment longtemps avant l'épuisement des réserves de pétrole ou avant qu'on me mette 6 pieds sous terre.





Il y a eu apparemment des hélices noires et des blanches. Celle-ci est une noire, lavée et passée au Polytrol (l'autre que j'ai est une blanche mais peinte en noir et elle m'aurait demandé plus de boulot).

18 septembre :


On continue vers l'objectif du moment : compartiment moteur propre (pas neuf, mais propre, le plus de rouille possible virée, durites et faisceaux nettoyés, plastiques rénovés...).

Quelques photos :













(Frameto pas sec)

18 septembre (complément) :

L'idée me trottait dans la tête. Restait à passer à la réalisation.
Les ranchistes et 1100istes aussi connaissent cette doublure isolante insonorisante, et bien chiante.





C'est une ouatine sur l'envers (deuxième photo) avec un carton bitumé par dessus, lui-même fini en face visible (première photo) par une sorte d'aluminium à damiers. Ca semble collé à même la tôle (troisième photo). Est-ce un vrai collage d'origine ou est-ce une union dans le temps ? je ne sais pas. Mais cette garniture est de toute façon fixée par des pattes repliées.

C'est le genre de truc qui est le plus souvent dans un état de déliquescence avancé. Ici sur la photo, c'est resté à peu près entier mais il en manque quand même un bout à gauche (vu de face) pour la partie qui surplombe la batterie (en gros / à droite sur photo 1).

Sur mon épave, rien à en tirer. Sur le gris, j'ai réussi à le démonter en une seule pièce. La feuille d'alu était partie en pelade, elle n'existe plus.

J'ai refait un truc à l'identique ou presque : une couche de thibaude et la feuille d'alu. Pas de carton entre les deux.

La thibaude je passe : on sait tous où en trouver.
La feuille d'alu à damiers, c'est peut-être moins évident : j'avais acheté de l'isolant réflectif pour le garage (ça existe en plusieurs modèles selon le nombre de couches superposées de 3 à 14 environ) que je n'ai toujours pas posé d'ailleurs. Peu importe le nombre de couches, c'est la première feuille qui compte car c'est en général de l'alu à damiers. J'en ai donc sacrifié une bande pour ne prélever que la première.

Voilà ce que ça donne à plat. Il faudra voir ensuite en place mais ça devrait "le faire" (sur l'envers les marques noires correspondent aux fentes à pratiquer pour les pattes de fixation. Il y a aussi un rond car dans la pièce d'origine il y a un trou comme pour un passage de câble, mais qui ne semble correspondre à rien.





Voilà la matrice avec cotes.

Je conseille de tailler plutôt large et d'ajuster ensuite. Le point noir (z) est un trou qui existe dans la pièce d'origine (genre passe-câble) mais ne sert à rien.
Il y a 5 entailles à faire pour les pattes en fer repliables de fixation. Elles sont au total au nombre de 7, mais celle qui est à chaque extrémité en position haute est en dehors de la pièce. Ces deux-là se rabattent par dessus, donc pas besoin de fente.



Mais ce qui est le plus simple c'est d'avoir un patron : je peux fournir sur demande.

21 septembre :

Travaux du jour :
Pose de la doublure isolante




Puis remontage du tout :






Un peu de "avant-après"…












Le tout posé :



Remontage du circuit de refroidissement (partiel) :



Préparation joue d'aile gauche :



J'ai bien fait de faire sauter les trois ou quatre couches sur le plat. En bordure la rouille faisait son petit travail de surface tranquillou-pépère. Comme ça elle est stoppée (Frameto).

Je voulais dégager le faisceau mais sans tout débrancher (sauf à tout repérer et noter, plus on en débranche, plus on a des problèmes, voir ici : http://www.matra-passion.com/phpBB3/viewtopic.php?f=31&t=9218) : solution radicale, j'ai coupé le support de bidon lave-glaces : ça ne change rien puisque haut et bas sont soudés séparément et qu'une fois le bidon en place ça ne se voit plus. Désolé pour les puristes.



La dernière en fin de journée :


Dans l'optique de faire "présentable" (sans chercher le 100% démonté et refait), il reste le maître-cylindre et le Mastervac qui font très tache... Je vais régler leur cas rapidement.
Il y aussi les supports moteur et autres parties plus basses. On verra après.

25 septembre :

Peu de progression ce week-end car démontage d'un Rancho épave rentré récemment.


Circuit de refroidissement remonté complet et plein. Sauf le Mastervac et le MC (ça va venir), ça ressemble à un moteur assez propre. Et en plus, il tourne comme une horloge (j'avais des craintes à force de débrancher des fils, même par secteurs). Il est en échappement libre encore . Mais ça démarre au quart de tour même sans starter après deux ou trois jours de pause.

Le bidon de lave-glaces est là pour faire beau provisoirement.

28 septembre :

Grâce à l'épave rouge qui vient de rentrer, j'ai un beau collecteur tout propre avec quatre beaux goujons. Les écrous sont venus facilement (j'avais mis à baigner dans du Transyl pendant 36 heures mais je crois que ce n'était même pas nécessaire). Merci l'épave rouge.
Plus besoin de goujons ou écrous neufs : avec trois voitures, j'ai ce qu'il faut soit neuf goujons et neuf écrous cuivrés spécifiques échappement (pour mémo : cinq pour collecteur sur culasse et quatre pour primaire sur collecteur).


J'ai voulu enchaîner sur le remontage mais autant j'avais assuré la sortie du "vieux", autant l'opération inverse pose problème (pourtant ça devrait y retourner mais il faudrait le film exact de la sortie pour refaire l'inverse, et je tâtonne…). Je pense que je vais tomber le filtre à huile et son support -donc vidanger bien sûr- pour me simplifier la vie.

A part ça : un demi-arbre gauche tout propre prêt à poser :

Il vient de l'épave rouge également. Je pense que c'est une pièce neuve montée peu avant l'arrêt du véhicule. Il y a l'étiquette Glaenzer dessus et les extrémités sont très belles. Les soufflets ont un air bien solide et neuf contrairement à ceux de l'arbre droit (le soufflet intérieur était déchiré, l'extérieur fait "fatigué").






Et le coup du chien du jour : au moment de déplacer la bête pour accéder à la fosse qui est dessous, embrayage collé… Ca surprend. Sans doute une suite de mon nettoyage de compartiment moteur (pourtant le regard de calage possède bien son bouchon en caoutchouc). Mais on s'en sort toujours grâce aux expériences précédentes que l'on trouve sur le Net…et pas loin: ici même.
https://simca1100.1fr1.net/t1708-embrayage-colle
J'ai opté pour la technique "ciseau à bois". Je recommande.
Merci Métal-Maniac et Bruno.

30 septembre :

Travaux du jour :

- dépose de la pompe à huile et filtre pour pouvoir mettre en place le collecteur d'échappement en attente de remontage
- donc vidange, nettoyage de la pompe


- une fois la pompe déposée le collecteur peut prendre sa position : donc remontage
- remontage pompe et filtre (neuf bien sûr)


- pose ligne d'échappement avec une complication : le tout assemblé était manifestement trop court. Les caoutchoucs ronds de silencieux étaient trop tendus avers l'avant et la bride arrière aussi. Le silencieux étant OK (comparaison de trois superposés pour vérifier, deux neufs et un occas) il fallait en conclure que le tube primaire était trop court de 7/8cms. Pourquoi, comment ? Peu importe. C'est un tube acheté en Angleterre (il y a un sujet quelque part sur ce forum) mais pourquoi serait-il plus court pour cela ? J'avais stocké le silencieux de l'épave verte car il n'était pas totalement pourri. Comme j'en ai de toute façon deux neufs, je l'ai sacrifié pour faire une rallonge de la longueur désirée (peut-être même un peu trop car in fine ça tend cette fois un peu vers l'arrière ; mais j'ajusterai ensuite si ça ne va pas -possible cognements sur barre transverse).




Au passage, profitant d'être sous la voiture :

- j'ai remis un collier au soufflet de direction droit (côté intérieur) qui avait disparu

- j'ai traité les endroits qui commençaient à générer de la corrosion. Il faut remonter dans ce sujet (qui commence à devenir bien long certes) pour les retrouver "rouille" mais là ils ont frametolisés :



- j'ai inspecté le reste des dessous de caisse et en dehors de ces quelques zones, il faut reconnaître que c'est correct partout. J'avais écrit lors de l'arrivée de la voiture que ce qui était jaune était de la saleté terreuse. Je confirme (si je confirme c'est parce qu'il aurait bien été possible que je sois dans l'obligation d'infirmer vu les désillusions précédentes). En fait ce qui manque, c'est un lavage appuyé des dessous au karcher eau chaude. On y verrait plus clair : c'est-à-dire qu'on y verrait en fait "plus noir" car toutes les traces de poussière et de terre séchée disparaîtraient.

A l'issue de tout ça l'engin démarre toujours au quart de tour sans starter et tourne comme une horloge dans le ronronnement habituel du moteur Simca (et non plus dans le vacarme de l'échappement libre qui lui, n'a pas de marque de référence sauf "on ne s'entend pas").

Ce qui m'inquiète (et du coup je n'ai pas fait tourner longtemps) c'est que après 2/3 mns j'ai de la fumée qui monte de l'arrière du bloc. Fautes d'instruments (plus de tableau de bord) je ne peux rien contrôler (température eau…). Il n'y a pas de produit ou de peinture qui pourrait être en cause : j'ai remonté un collecteur juste brossé avec un joint neuf sur culasse (plan de joint nettoyé) puis tube sur collecteur avec un joint neuf aussi. Plus loin, le silencieux (mais là on s'éloigne car la fumée vient vraiment de l'arrière du bloc). J'ai tenté de voir d'où ça venait mais je n'ai pas identifié de point de départ net, on voit juste des fumées au-dessus du moteur.

Mes précédentes expériences en matière de remontage de ce genre sont loin. Alors question de bleu (ou de redevenu bleu) : qu'est-ce que cela peut être ?
Question dans la question (peut-être très con, je l'avoue) : le joint de collecteur sur culasse peut-il "se faire" quelques instants et générer cette fumée ??
Autre question : il n'y a pas de subtilités de ré-amorçage ou autre par exemple après la dépose de la pompe à huile (rien vu dans le manuel de réparation) ?

Quel boulot pour un type qui désespérait à un moment. Le compartiment moteur a vraiment une autre allure.

C'est vrai que je l'ai boudé pendant de longs mois (mais il a eu aussi la construction du garage et du tout à l'égout, les haies à tailler etc).

Puis ça revient...

Du coup ça fait une dizaine de messages de mise à jour en une fois. Désolé pour la masse.

Allez j'y retourne.

Non, plus y en a meilleur c'est.

Qu'est-ce que c'est le noir que tu as appliqué sur la carrosserie ?

Olivier 2B a écrit:

Qu'est-ce que c'est le noir que tu as appliqué sur la carrosserie ?

Les reprises de rouille tu veux dire ?

C'est du Frameto. J'ai toujours utilisé ça (et le Rustol pour les zones inaccessibles car le Frameto ne se pulvérise pas).

belle remise au boulot

Je pense que ton joint liège de couvre culasse fuit, tu décrit exactement ce qui se passait sur ma Zon , la fumé, c'est l'huile qui brule sur la collecteur

Change ton joint et tout ira bien

Bon courage pour la suite des travaux et j'espère bien passé te voir un de ces jours

L'hypothèse du joint de couvre culb était possible. J'ai en effet déposé le couvercle pour le repeindre mais je n'avais pas de joint neuf et j'ai tout reposé tel quel (en faisant bien propre et le joint était correct).

Mais ce n'est pas ça.

J'ai trouvé ce matin : c'est le tube primaire qui calcine son revêtement (ou les saletés et les restes de papier collant utilisé pour l'expédition -que j'avais pourtant tenté d'éliminer au mieux). Evidemment ça suit les contours de caisse et ça remonte par devant. Donc ça devrait disparaître d'ici peu.

ça avance content de te revoir par ici.
pour le support de bidon, puriste je ne suis pas. mais je craindrais pour les arrachements que vont prendre les points de soudure sur la contre aile, surtout avec 5L de lave glace. je serais toi, je l'aurai laissé ce morceau.

en tout cas c'est propre, ça fait plaisir à voir ce compartiment moteur

J'ai ce bidon sur le Rancho et pas de souci.

Mathieu Viollet a écrit:

ça avance content de te revoir par ici.
pour le support de bidon, puriste je ne suis pas. mais je craindrais pour les arrachements que vont prendre les points de soudure sur la contre aile, surtout avec 5L de lave glace. je serais toi, je l'aurai laissé ce morceau.

en tout cas c'est propre, ça fait plaisir à voir ce compartiment moteur

J'y ai pensé en effet, mais seulement après avoir tronçonné. Il se peut que dans le temps les deux demi-parties ne soient pas aussi rigides que la pièce entière et que le principe du ressort (qui tient donc le bidon en place) ne soit plus aussi efficace.
On verra bien (mais pas fou : j'ai conservé le support en une pièce prélevé sur l'épave rouge, eh eh).

Je n'ai jamais quitté le forum, mais le temps manque. Je passais voir les nouveaux messages sans me résoudre à poster sur mon propre sujet (pour tout dire, je mets le récit sur le forum MP). Mais ce matin, il m'a semblé que ce n'était pas bien cool de se contenter d'un seul forum, alors j'ai complété ici en faisant du copier-coller relu et modifié dans les détails quand c'était utile.



Sous réserve de poser une plaque d'immatriculation (et de quelques détails) on la croirait presque prête à partir vue comme ça...
Mais c'est son meilleur côté en ce moment. Il ne faut pas s'y fier.

Allez, voilà les travaux du jour :


1- faute de nettoyeur haute pression eau chaude, j'ai passé un coup de HP eau froide sur les dessous histoire d'ôter un peu de poussière, terre, saleté. Le beau temps a fait que ça a séché rapidement au soleil sans risquer que des amas d'eau restent bien cachés dans des recoins. J'ai d'ailleurs été étonné agréablement par le fait que peu d'eau est rentrée dans l'habitacle bien que beaucoup de pièces soient absentes (comme les supports de sièges arrière qui laissent des trous "vides"). Certes je n'ai pas nettoyé à la stricte verticale, plutôt en rasant et j'ai fait attention intentionnellement mais je n'avais presque pas de flotte dans la voiture.

2- J'ai reçu des manivelles de vitre neuves

Pour les Rancho 80-84, c'est équivalent Peugeot 305. Epuisé chez Peugeot, mais encore dispo en pièce d'origine chez Série04 (au même prix que Peugeot les vendait) ou en refabrication Taïwan sur Ebay (un peu moins cher mais pas beaucoup, alors j'ai opté pour la vraie pièce NOS).

3- J'ai attaqué le demi train avant gauche :


L'écrou central n'était pas serré. J'avais bien vu que le frein n'était pas (re-)frappé, mais je me suis amené avec ma clé à pipe de camion et j'ai entamé de pousser comme un sourd pensant que… et plouf, c'est parti comme une fleur. Heureusement que je suis passé par là pour démonter sinon ça aurait rouler avec un écrou de bout d'arbre pas serré.
Ceci m'a amené à voir de plus près ce qu'il va falloir reprendre en matière de tôlerie dans ce secteur

Là, c'est grave docteur :



Là, c'est moins grave :


Sur ce demi-train, les opérations à faire sont les suivantes :

- arbre de roue à changer (ce sont les soufflets mais comme j'en ai un tout beau tout neuf provenant de l'épave rouge, on va substituer)



- un soufflet de crémaillère (j'ai ce qu'il faut avec l'épave rouge, encore elle car les deux sont bien beaux et presque neufs)


- peut-être la rotule de crémaillère car la gauche est neuve mais pas celle-ci (remontage à l'économie par mon vendeur)


- il va falloir aussi que j'examine les freins parce que "soi-disant", ils avaient été refaits à l'avant mais en fait seuls les flexibles ont été revus : les collerettes des pistons sont complètement HS (a minima, faut voir le bon fonctionnement du reste).



- amortisseur au passage puisque j'en ai quatre neufs que je vais changer un par un par secteur de travail (tant que l'engin ne roule pas)

- rotule supérieure de fusée :

C'est là qu'intervient la question du jour.
Sur les deux épaves, ces rotules étaient fixées par boulonnage. Sur le gris, ici, j'ai un montage serti. J'ai regardé le catalogue de pièces et le manuel d'atelier : la nature des fixations n'est pas très claire, mais je suppose que le montage initial est serti et que tout remplacement mène à faire sauter le rivetage et à remplacer par du boulonnage. Votre avis ?

En vérifiant le dernier message, je me dis qu'il faut que je rappelle un truc : tout ce qui est noir avec des zébrures c'est le Dinitrol. Sans doute utile pour préserver les tôles, c'est le cauchemar du gars qui passe 10/15 ans plus tard. Ca recouvre tout (c'est fait pour) et pour me rendre compte qu'il s'agissait bien de rivets et non de boulons pour les rotules supérieures, ça n'a pas été tout seul.

Pour tes rotules, t'as tout deviné. Riveté d'origine à faire sauter et boulonner les remplaçantes.

tout à fait, Bruno a d'ailleurs fait un sujet sur les rotules supérieures. pour les manivelles de vitres, je suis étonné, je pensais que les rancho n'avaient eu que des manivelles chromées comme les 1100. tu es sur de ton coup, avec la référence peugeot 305 de 80 à 84? ou alors ça n'est que sur les X?

Même chose sur mon Rancho de 1980.

Mathieu Viollet a écrit:

tout à fait, Bruno a d'ailleurs fait un sujet sur les rotules supérieures.

Que je vais donc m'empresser d'aller retrouver. Merci pour le tuyau. Il est vrai que je n'avais pas fait de recherche puisque la question était posée au fil d'un sujet plus général et non à part (dans ce cas j'aurai cherché avant pour éviter un doublon)

Mathieu Viollet a écrit:

pour les manivelles de vitres, je suis étonné, je pensais que les rancho n'avaient eu que des manivelles chromées comme les 1100. tu es sur de ton coup, avec la référence peugeot 305 de 80 à 84? ou alors ça n'est que sur les X?

Aucun doute. C'est une des évolutions lors du passage de Simca à Talbot (et ce n'est pas spécifique aux X).

Travaux du jour :

La rotule supérieure : à changer sans état d'âme



Pose d'un soufflet de direction et nettoyage au passage de la rotule (bonne à garder) :


Nettoyage, dégraissage :




Etrier de frein : il va me falloir des collerettes, sinon ça pistonne correctement



Fusée-disque (RAS) :



Début du remontage (je n'ai pas reçu les rotules supérieures ):

Et traitement des surfaces :


Et puis un traitement de beauté (du moins le début) pour la roue :



La question du jour est la suivante (je vais chercher sur le forum pour voir si elle n'a pas déjà été traitée) : faute de tige de bridage à mettre à la place de l'amortisseur, j'ai démonté sauvage. Triangles supérieur et inférieur se sont donc écartés de beaucoup. J'ai fait un test pour rehausser le triangle inférieur au cric (pour la repose de l'amortisseur, c'est suffisant), mais au bout d'un moment, c'est la caisse qui lève et non plus le triangle et je crains des complications au remontage de la fusée (il n'y a que ceux qui font rien qui ne font pas de conneries, je le dis tout de suite comme ça c'est fait, et j'avoue que c'est sans doute une connerie ce qui normalement devrait désamorcer les sarcasmes).
Quelque chose de bon à savoir pour le remontage ??