Talbot 1100 GLS 1981 : mon chalutier Narval à la milanaise [Tome 3]

J’en rajoute une couche , c’est tellement si simple !

J-P16 a écrit:

Passer des heures à tenter de choper les écrous de 11 des flexibles ou/et à déposer le répartiteur versus 30 minutes pour le train (silencieux, câble de FaM, amortos puis les 4 vis de train) ? Le choix est fait... et je n'en démordrai jamais.

Il y avait quand même une estimation osée. Alors j'ai voulu savoir.

J'ai mis la main sur le manche du cric n° 1 à 13h32...

A votre avis, quelle est l'heure "technique" de cette image dans ses propriétés ?



14h02.

Certes, les roues étaient déjà déposées et j'avais débranché en amont la canalisation principale de frein. De plus, rien n'était grippé et j'ai triché un peu sur les vis de 19 en usant de l'outil pneumatique jusqu'au deux derniers tours avant de finir à la main pour que ça tombe propre. Mais les 30 mns sont tenables.

Comptez 15 de plus pour tout mettre en pièces (les trois tuyaux sur le répartiteur avaient été "lâchés" avant de le déposer du train) :



Et à 14h32, le répartiteur était ouvert :



Soit un tour de cadran pour le tout (et avant que la remarque ne vienne : oui pour la repose étant donné qu'il faut organiser un systus d'approche-levage plus intelligent que deux pneus, ça prendra un peu plus de temps, on verra, quoi que en ouvrant la fosse ça devrait se faire assez facilement (j'ai la Zon en mémoire).

Un café et j'y retourne.

un cric bouteille pour la repose, avec les roues remises à leur juste place ça va très bien, encore faut il avoir repéré la position des roues avant dépose. 

ce timing ne me surprend pas plus que ça , bravo pour le travail

Bien joué

Mathieu Viollet a écrit:

avec les roues remises à leur juste place ça va très bien, encore faut il avoir repéré la position des roues avant dépose. 

Mais oui, que je suis con. C'est le plus simple, mais comme elles n'y étaient plus à 13h30 quand j'ai attaqué, ça ne m'est pas venu à l'esprit. C'est bien comme cela que j'ai déjà fait plusieurs fois (mais pas la Zon je crois, dernière en date, c'est ce qui m'a perturbé).

A l'heure qu'il est, tout est remonté sur le susdit train après nettoyage, essence, nettoyant sec, alcool à brûler et soufflette de tous les éléments. Flexibles neufs bien sûr. Le compensateur a été refait avec un kit neuf (c'en était presque dommage mais bon) et graissé au silicone. Deux cylindres neufs désossés et nettoyés, remontés eux-aussi à la graisse silicone.
C'est prêt à remettre en place.

Rien d'autre à faire sur ce train. Les SB de paliers de barre sont OK et les biellettes également (plus facilement accessibles quant à elles de toute façon).

To be continued.

Cool! Ça fait une belle avancée

Il bosse bien le gars !!!

Je ne comprenais pas pourquoi tu avais tombé les roues...

Ça le fait tout ce travail!

romop36 a écrit:

Je ne comprenais pas pourquoi tu avais tombé les roues...

Pour diagnostiquer au début et c'est vrai que je n'ai pas vu le coup venir. Pour descendre on s'en fout un peu : deux pneus au sol, deux cales en bois et c'est bon, mais en effet à la repose, c'est plus stratégique. Eh oui ! On oublie vite quand on n'est pas 7j/7 le nez dedans.

Pas mal du tout cette technique et bravo pour le taf accompli!

@+

Il est fou!!! Il est fou!!! d'un problème de freins...il te démonte la voiture le JP

Mais quel boulot

Bravo Jean Pierre, toi au moins tu ne mégotes pas 

efficace ici aussi ,du coup je me pose la question pour le vf ,vu que c'est encore vierge silicone ou pas ?

Silicone t’embête même pas

avez vous  remplacé comme sur les motos le liquide de frein tout les 2 ans ? car sur les motos je n ai jamais eu de problèmes

Qui remplace son LdF tous les deux ans selon les préco ? je l'avoue, pas moi.

En ce qui concerne la repose...

Si on s'y prend un peu mieux que moi, notamment comme le dit Mathieu, en notant bien l'emplacement des roues avant dépose, ça doit pourvoir se faire dans le même temps que la dépose. J'ai un peu counillé à concevoir la stratégie, mais après, ça y va tout seul. Il m'a fallu 50 minutes en tout.

On remet les roues, et mieux qu'un cric bouteille on prend un rouleur qui va permettre de faire mouvement du tout puis de moduler la montée et le positionnement en même temps.





Si jamais on peut avoir deux "aides", la mise en position (si on n'a pas repéré à l'avance les roues au sol) peut se faire en 5 minutes. Avec un assistant ça serait déjà mieux, un au cric, un au placement. Là j'ai mis 10 minutes à faire des trajets "gauche / droite / cric" parce que quand on ajuste d'un côté, ça décale l'autre, d'où l'intérêt d'être au moins deux.

Puis on prend les deux vis avant sur les 3/4 du filetage :


Et on remonte l'arrière du train pour approcher les deux fixations arrière :




On remet tous les éléments (l'orientation du support de silencieux n'est pas bonne ici, c'est vers le centre) :


Et voilà. Ce n'est pas serré à fond car je me laisse la possibilité d'ajuster les deux supports de silencieux au remontage de celui-ci (il faut que je lui donne un coup de propre avant). La canalisation principale de frein est rebranchée :


On notera qu'il n'est même pas besoin de tomber la RS et son panier.

Remplacement du LdF tous les 2 ans moi non, mais une purge à l'occasion c'est bien!!

En tous cas beau boulot JP, du coup tu as tout fais tout seul par terre ça doit être chiant?!

belle démo en image  ,merci de prendre le temps 

Idée con pour le remontage: placer en lieu et place des deux vis de devant des tiges filetées. Ca te permettrait de centrer ton train facilement sans chercher si tu est en face du trou. Ensuite mise en place des arrières et remplacement des tiges filetées par les vis avant.

Joli travail!

@+

Non, ce n'est pas une idée con du tout (ça pourrait d'ailleurs être tout simplement les deux vis elles-mêmes car leur tête pourrait passer dans les trous du train). Et d'ailleurs, dans la même veine, j'avais en effet des guides pour les deux fixations avant car les gros SB sur caisse avec leur tube intérieur étaient restés collés de chaque côté, ce qui m'a servi de point de repère, mais même avec des guides, pour pouvoir les faire coïncider ensemble dans les orifices du train, il faut ajuster les deux côtés et le train sur ses roues bouge de manière un peu désordonnée si on est seul. Mais ça a été rapide quand même.

A l'heure qu'il est, l'arrière est tout remonté avec un silencieux qui a eu droit à un ravalement de façade (Férose et peinture échappement Dinitrol) :


Le volet freinage a néanmoins dû attendre que je traite le problème de graisse autour de l'arbre de roue gauche.
Le soufflet intérieur n'était pas à proprement parler percé, mais bouffé sur tout son pourtour : avec la rotation, ça passait à travers sans que ça ne soit vraiment fendu. Un peu étrange, mais bref.




Un soufflet neuf plus tard (je mettrai le petit collier après remontage) :


Et puis tant que je suis dans ce secteur, il y a des Delphi TD273W qui vont passer à la benne :

Nickel tout ça !

Moi le LDF je le change quand il commence à changer de couleur ===> de transparent vers le marron...

impeccable tout ça.

C'est tout remonté (arbre, tirants de barre et freins).
Yapluka remplir et purger. Ohhh que j'aime ça l'étape de la purge . En plus je viens de réaliser que soit j'utilise l'Easybleed et alors il faut que je le nettoie entièrement du DOT soit je fais à l'ancienne... (pour la 203, le circuit étant basique de chez basique, j'avais fait à l'ancienne, ça va très bien).

J'avais oublié que pour la méthode classique il faut prier un assistant de bien vouloir participer. Du coup, j'ai nettoyé l'Easybleed, ça fait des phrases en moins.

Pas de problèmes (pour une fois) et pas de fuites. Ca freine. J'suis pas allé loin, ya plus d'essence, mais elle a perdu son attaque façon hydrovac au premier toucher de pédale. Après on s'en fout, du moment que ça freine.

Mais..., car il fallait bien un mais, il y a un truc étrange : le voyant de chute de pression est allumé permanent.

Sur les ATE, la connexion se fait avec deux cosses plates. Si on inverse le vert et le noir, ça donne en effet ce résultat et il suffit d'inverser.
Sur les DBA comme ici, ce sont deux cosses rondes de diamètre intérieur diffèrent qui ne peuvent pas être inversées (et en plus j'avais fait un schéma au démontage).

La noire d'abord...



puis la cale isolante...


puis la verte...


C'est donc correctement mis en place et, curiosité dans le problème, quand c'est comme sur la dernière photo, non serré par l'écrou, le voyant est éteint et s'allume au commutateur (en mode test voyant). Avec l'écrou de finition, il est allumé permanent.

Oui, je sais : les photos montrent de manière éclatante que je devrais nettoyer les cosses (franchement, je n'ai pas remarqué en vision directe). Je ne pense pas que ça soit la cause du problème. Je ferai ça demain.

Comme j'ai extrait le capteur lors du nettoyage du MC, j'ai peut-être merdé quelque part.

Alors pour essayer de comprendre, j'en ai remis un autre au propre en le démontant totalement (ce que je n'ai pas fait avec celui qui serait "fautif").





mais ça ne m'aide pas à trouver où est le loup sauf si, peut-être, dans l'opération nettoyage le dernier élément en plastique blanc a disparu (c'est la seule chose qui aurait pu se passer puisque je ne l'ai pas mis en pièces).

Demain, je fait un switch à la volée pour voir.

Super! Faudra que je m'achète un easybleed un jour.

@+

Pour moi il y a un blème sur l'intégrité de la pièce blanche qui ne l'est plus quand tu serre l'écrou de finition...

La cosse noire c'est une masse ?

Oui tu dois avoir un contact en trop, le capteur doit être shunté sans la rondelle blanche

Oui ça tourne autour de tout ça. Mais je ne vois pas où et comment quelque chose a changé entre avant et après. Il me semblait avoir prélevé le capteur, nettoyé le capteur et remis le capteur et tout ça avec précaution mais il y a forcément un truc quelque part dans l'enchainement.

La cosse noire est a priori une masse puisqu'elle est uniquement en contact avec le corps du capteur qui lui même est en contact avec le corps du MC qui lui-même touche le mastervac... oui OK, j'abrège

Ca a bien avancé par ici aussi