Mes 1100 VF2 et la restauration.

phoz182 a écrit:

le mot "rouille" doit être banni du forum

Bon ben on dit corrosion alors

Superbe restauration,respect elle sera plus neuve que neuve..

SesechXP a écrit:

phoz182 a écrit:

le mot "rouille" doit être banni du forum

Bon ben on dit corrosion alors

phoz182 a écrit:

SesechXP a écrit:

phoz182 a écrit:

le mot "rouille" doit être banni du forum

Bon ben on dit corrosion alors

Oxydation ?

Le dessous a été entièrement gratté et nettoyé, il reste le revêtement antigravillon d'origine, de couleur orange, qui tient terriblement bien (sauf si tôle rouillée dessous). Il est toujours souple et élastique sauf par endroits, où il a alors été enlevé au ciseau à bois.

Ensuite, avant d'appliquer la première couche de Rustol, j'ai aspiré et soufflé tous les corps creux pour que le Rustol qui va couler ne risque pas de coller les saletés.

Puis dégraissage général à l'acétone (choisie parce que c'est elle qui enlève le mieux le Blaxon, une légère couche avait été pistolée sous la caisse, grrr... 2h30 de travail et 2 litres d'acétone).



Avoir la caisse couchée sur le côté est l'occasion de photographier tous le dessous en détail : il y a 4 images, cliquez sur les vignettes pour voir les photos en grand !



La première couche de Rustol a été passée (après avoir pris les photos, sinon ça brille avec le flash...)

Temps total de travail depuis le début : 67 heures.

A suivre...

Voilà ce que donne l'opération aspiration/brossage/soufflage dans les longerons avant.

Les deux photos sont prises par le même trou de visite situé dans le plancher du poste de conduite, sous le volant :

Avant : plein de terre !!


Et après...


Le bas des ailes arrière est garni d'un mastic sec et cassant qui ressemble à du plâtre (je ne sais pas ce que c'est). Je fais tout sauter au ciseau à bois et au grattoir.




Démontage des triangles de suspension inférieurs. Pour la voiture restaurée, je vais utiliser cette traverse inférieure, en revanche j'utiliserai les triangles du VF2 blanc car j'ai changé leurs silent-blocs d'articulation il y 18 mois. Le démontage s'est fait sans aucune difficulté, les grandes vis n'étaient pas grippées.
Pour changer les silent-blocs sur le VF2 blanc, j'avais dû couper une des vis qui était totalement grippée dans le triangle.
Côté droit :


Et côté gauche :

la platre dont tu parles c'est du mastic; mais qui a 30 ans...

Evidemment, mais quel mastic?

Puisque celui qui est à côté a le même age mais n'a pas du tout le même aspect : il est souple et non cassant.

Le mastic polyuréthane comme il y en a partout sous la caisse ainsi que dans les angles des planchers à l'intérieur ne devient pas dur ni cassant, même après 30 ans.

Celui dont je parle en bas des ailes est totalement différent.

Tu es, en position macro pour tes photos du trou de visite car elle sont bien nettes?

J'ai un APN bas de gamme, très mauvais quand au rendu des couleurs, mais qui a effectivement une position "macro" pour les prises de vue de 80 à...4cm.

C'est une des raisons pour lesquelles je l'avais acheté, outre le prix (moins de 50 euros).

Ce qu'on peut dire c'est que la fonction Macro est bonne et que tu n'es pas atteint de Parkinson
Les petits apn suffisent déjà largement pour nos besoins quand au rendu des couleurs on peut toujours rectifier avec photoshop ou autres.En attendant ton travail est impécable et je te tire et te retire mon chapeau pour ce beau boulot.Ca me rapelle vraiment le démontage du Rancho chez le carrossier avec la partie sablage et le reste bonne continuation je pense que le mot" interdit" ne va pas revenir de si tôt donc après une bonne couche sur tout l'intérieur des corps creux tu devrais être tranquille.

Aujourd'hui, inspection, nettoyage puis dégraissage et Rustol dans les volumes morts situés derrière les panneaux latéraux que j'ai dépointés, entre le montant de porte et le passage de roue AR.

Côté gauche :


Je ne regrette vraiment pas d'avoir ouvert, car c'est crade !






Après grattage :


Côté montant de porte il y a aussi un départ de corrosion:


Côté droit, vers le passage de roue AR


Côté montant de porte :




Fabrication d'un nouveau support batterie, en tôle galva de 15/10ème :
Le tracé à plat, puis découpe à la scie sauteuse :


Pliage entre deux fers plats, dans l'étau, à la main et au marteau.




Ici avec le petit support qui va dessous. C'est beau !


La traverse inférieure a été grattée, nettoyée à l'essence, puis poncée à l'eau, puis Rustol :

tu crois que ca valait vraiment le coup de changer ton support de batterie pouffff !!poufff!!!

Toujours aussi impréssionnant au niveau de l'efficacité.Bravo

n oublie pas d y faire quelque petits trous pour l évuacation de l acide en cas de fuite de ta batterie avec un petit tuyau qui coule part terre et non pas sur ta mécanique !!!pascal

La batterie sera dans un bac en plastique, comme sur les bateaux, où c'est obligatoire.

Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas pareil dans les voitures.

Si je ne trouve pas de bac en plastique de la bonne taille, j'en ferai un en tôle fine pliée, rendu étanche par du mastic PU dans les coins.

Non mais.

non mais ?? qui c est qui commende ,c est la batterie ou le bonhomme!!!!!....

Super le support de batterie, c'est ce genre de détails qui parfait une restauration Pour le bac, certaines voitures en ont d'origine, du moins j'en ai un sur ma série 3 et tu devrais en trouver en casse.

++

Tu as raison, mais le problème c'est la taille : on a que 26cm de long dans le support batterie, sur les 1100, et les plus petits bacs à batterie font je crois 34cm de long

Si quelqu'un en connait des plus courts, ça m'intéresse !

J'ai mis sur mon vf un bac à batterie de simca rallye,ça y va impeccable,il faudrait que je mesure..je vais aller voir ça..

la photo n'est pas trés bonne,mais ça y va bien,il y a meme un trou d'évacuation au milieu,le problème c'est d'en trouver un,je peux me renseigner..

Bonsoir Michel,
intéressant ce bac! ça me plairait bien !

J'ai décidé de démonter le train arrière, pour pouvoir lui faire une vraie peinture, et changer certaines articulations élastiques.

Vue générale du train AR (la barre stabilisatrice est déjà déposée):





Côté gauche. On voit les barres de torsion, les systèmes d'ancrage








Côté droit :


Pour desassembler le train, il faut relâcher les barres de torsion. heureusement la contrainte résiduelle dans ces barres est faible, la manip est donc facile.

Il faut avoir l'outil qui va bien, qui est fait à partir d'un levier de réglage de barre avant, dont on a coupé l'extrémité. J'ai dû le réduire un peu en épaisseur pour qu'il passe et pouvoir l'enfiler sur l'extrémité des barres de torsion, qui sont cannelées, comme l'outil.



Voilà l'outil en place au bout de la barre


Ensuite on enfile le tube rectangulaire sur l'outil, ce qui va donner le bras de levier nécessaire pour appliquer un couple sur les barres, ce qui permet d'enlever la grosse vis qui retient le levier de réglage, puis de relâcher la tension dans la barre. (il suffit de s'asseoir sur le tube, la force à appliquer devant être dirigée vers le bas. Ainsi on a les mains libres pour enlever la vis de blocage du levier de réglage).


On voit ici le silent-bloc d'articulation du bras de suspension AR, côté extérieur véhicule, le deuxième est dans la ferrure qui reçoit aussi le levier de réglage des barres.


Vu de près : il est fatigué...


J'ai de la pièce neuve :


Après avoir retiré quelques vis (8 en tout), la partie suspension se sépare de la traverse arrière :


Il suffit d'écarter les roues pour tout desassembler, et voici le bras côté droit :


Et celui côté gauche

Quel chantier!! il faut avoir pas mal de connaissance pour effectuer tout ça,et beaucoup de passion! En tout cas je me répète,mais félicitation dans ta restauration. Je la suis avec plaisir.

Excellent; grace a ta resto je vais me balader lorsque ce sera mon tour!!!!

tu va pouvoir te faire un blog avec toutes tes photos et tes détails bruno !!tu bosse comme un chef !!!pascal

Suite des travaux sur le train AR : changement des articulations élastiques, nettoyage et peinture.

Il s'agit de remplacer les articulations situées en bout d'axe des bras de suspension AR :
C'est un silent-bloc constitué de plusieurs "couches" de métal et de caoutchouc, concentriques.
Le cylindre extérieur est monté en force dans deux platines séparées par deux entretoises.


Pour extraire, seule solution : brûler le caoutchouc :


Ensuite on peut couper la bague qui est emmanchée sur l'axe :


La bague métal la plus extérieure est sciée en long, ce qui permet de séparer les flasques. (puis on remonte les flasques sur le silent bloc neuf, emmanchement à l'étau ou à la massette)


Avant de démonter, j'ai fait un gabarit en tôle fine qui permettra de positionner le nouveau silent-bloc correctement, sinon le réassemblage des suspensions sur la traverse AR serait impossible.
Le principe est simple : la tôle est boulonnée sur le silent-bloc, et vient toucher l'axe du moyeu AR.




L'ensemble est présenté sous la presse pour emmancher le nouveau silent-bloc sur l'axe :


Et voilou :


Ensuite nettoyage et peinture à l'Hammerite :




A suivre...

un mot bravo et beaux boulot non non je fait pas le fayot

Merci pour toutes ces explications

La zone la plus corrodée de la caisse était le bas de caisse, en arrière du point de fixation avant du train AR.

C'était exactement la même chose sur mon VF2 blanc.

Bizzarement quand on ouvre à cet endroit pour nettoyer et réparer, on trouve dans le bas de caisse un remplissage de ce qui semble être de la laine de roche. J'avais trouvé la même chose dans le blanc.

Je pense que ce produit absorbe de l'eau, car il y a pleins de trous permettant qu'il se mouille, et que c'est ce qui cause la corrosion à cet endroit.

Je ne sais pas si c'est propre aux VF2 ou si c'est le cas sur toutes les 1100.

La photo situe l'endroit du problème : le polygone montre ce qui a été ouvert jusqu'à trouver de la tôle saine.


Vu de plus près :


On est tout près du point d'ancrage du train AR, et ce point travaille à l'arrachement vers le bas. Donc il faut faire une réparation sérieuse. Après avoir enlevé tout ce qui est pourri, nettoyage (soufflage, aspiration, dégraissage à l'acétone), puis 3 couches de Rustol à plus de 72h d'intervalle.


Avec du carton fin, je simule la pièce qui sera réalisée en tôle de 3mm. La grande vis est la vis de fixation du train AR.


La pièce en tôle de 3mm, vue de dessus.


La partie verticale pliée en haut permet de faire la liaison avec le haut du bas de caisse (qui se prolonge vers l'arrière en longeron), avec une fixation à travers celui-ci par deux vis de 8mm. (écrous soudés).


Les pièces sont posées au mastic-colle polyuréthane (PU), après avoir dépoli les surfaces rustolées avec un "carré vert" (Scotch Brite). Serrage avec deux serre-joints, la vis de fixation du train, et une petite vis parker dans un angle.


Ensuite les pourtours de la pièce collée sont garnis de mastic PU.




A suivre...

Non mais quel boulot c'est de la reconstruction et non plus de la restauration chapeau bas M.BRUNO

Et c'est pas fini il y a la suite lol repose toi un peu Bruno quand même.