[Partie 4]L'armoire à Glace de Mathieu Viollet [modifié mieux que d'origine :D]

Ca ne peut malheureusement pas rouler huilé à tous les coups

Pour l'arrière, en effet c'est galère "de base". L'accès étant limité, hors fosse ou pont, les passages de mains sont difficiles tant pour les flexibles que pour le compensateur.
Ayant l'avantage de la fosse, il m'est difficile de te guider par des astuces d'accès (sachant que même avec la fosse, ce n'est pas toujours simple).
Après, je comprends que vu ton implantation, la dépose du train ne s'avère pas non plus être une porte de sortie commode.
Déjà, sans clé à tuyauter, je dirais que c'est mission impossible. Il t'en faut une, et une Facom ou rien (je déconne pas, ma première était une SAM et ça ne le fait pas face à la Facom, c'est à la limite de l'incompréhensible tant elles sont absolument similaires, mais c'est vérifié).
Et l'efficacité de cette clé n'étant malgré tout pas infaillible, je sais avoir eu recours -même dans des conditions plus confortables à l'avant- à la pince-étau : la pince-étau, bien prise sur un écrou de 11 récalcitrant est assez miraculeuse, sans foirer la prise sinon évidemment le résultat est plus catastrophique que l'avantage.
Pour les flexibles : possibilité de les couper puisque sacrifiés. Parfois ça aide (principalement pour contrer le fait qu'ils sont justement contre-rotatifs. De fait ça autorise de passer une clé à oeil, mais la clé à oeil souvent à 12 pans n'est pas idéale pour un écrou de frein de 11 à 6 pans.
Pour le compensateur (et toujours même avec la fosse), il est utile de le dévisser de la caisse, ça donne un peu de mou pour l'accès en permettant de l'écarter des barres qui traversent et qui gênent, MAIS, ça diminue l'efficacité des prises.
Sinon, on peut envisager de tout déposer : le compensateur avec les trois tuyaux rigides, deux étant à défaire des plateaux de roues (+ agrafes sur les trains) et l'autre de la canalisation principale à la jonction sous plancher.
De mémoire ça ne peut pas sortir, mais une fois que c'est "en l'air", ça peut permettre de choper mieux ce qu'il faut choper, et à chaque tuyau que l'on parvient à désolidariser on vérifie si ça peut sortir ou pas.
Ce sont des pistes pour aider...

Mathieu Viollet a écrit:

soyons honnêtes, à moins de posséder une fosse ou un pont, démonter tout ça train en place relève de l'hôpital psy non?

Addendum : franchement, je ne sais pas ce qui est plus de nature à faire piquer une crise entre s'escrimer sur les éléments à démonter ou sortir le train, même sans fosse ou pont. La fosse pour tomber le train n'aide pas spécialement (le pont encore moins sauf à se prendre le train sur la gueule quand la dernière vis est retirée   ).

Sur sol plat, ça se fait. Et sans parler de sortir, on va parler de tomber car il peut rester, à la limite, sous la voiture une fois défait, mais pour travailler dessus, enfin "sur le train qui restera dessous", c'est pas idéal et il faut que la caisse soit assez levée et sécurisée à donf.

Opérations préparatoires :
- tomber le silencieux et le panier de RS
- défaire le câble de FaM
- défaire la jonction de canalisation rigide de frein sous le plancher
- soutenir la caisse en soulageant l'appui sol mais sans la lever, on lève à la fin quand les fixations sont défaites ou en cours de dévissage pour aider, là il faut gérer en adaptatif
- il n'est pas indispensable de déposer les deux roues (ça permet de rouler l'ensemble ensuite pour le sortir), mais là aussi c'est selon, ça peut aider de les virer.
(tout ça c'est de mémoire, je ne crois pas oublier d'éléments à défaire, mais il faudrait que je me repasse le film plusieurs fois).

A ce stade, il ne reste que les quatre écrous à tête de 19 qui fixent le train à la caisse. C'est là qu'il y a un pari : tout vient bien ou pas. Sur le GR, l'un était récalcitrant, il m'a fallu deux ou trois jours, au Transyl, chauffe, dévisser, revisser, dévisser, revisser, mais les plaques soudées faisant écrou prisonnier dans les corps creux sont solides si évidemment la caisse n'est pas en dentelle.
Pour l'Horizon, ça s'est fait (l'ensemble de l'opération) en deux coups de cuillères à pot.

Bah j'ai du à chaque fois descendre le train arrière pour faire les flexibles, sur le break et sur l'orangeade!

Juste desserrer les vis arrières du train et déposer les avants, ça fait gagner de la place. si tu changes les flexibles, coupes les et sort ton répartiteur avec les durits rigides, ce n'est pas logique mais en abaissant l'avant du train ça passe et c'est plus facile pour débloquer les vis. N'oublies pas le chalumeau pour décoller les vis, surtout si tu n'as pas de clé à tuyauter...

merci pour toutes les informations ! 

je me dis qu'à se faire chier à descendre un peu le train, autant le virer complètement, non? je dois avoir de quoi bricoler quelque chose qui m'évite de me le prendre sur le coin de la gueule à  partir d'un chariot pour glisser sous les bagnoles, qui se transforme en tabouret (provenance lidl) et qui roule très bien. 
à ajouter à l'addendum de J-P, dépose des fixations d'amortisseur, sinon ça descend pas bien 

le train est en place depuis 2012 tout pile, et n'avais pas posé de problème au démontage, donc ça n'est pas le point qui me fait le plus peur, j'avais bien graissé les vis au remontage.

pour la clé à tuyauter , c'est commandé en facom, l'achat sera de toute façon utile 

Ah oui, les amortos. Il me semblait que j'oubliais un truc

Et je voulais aller vérifier, mais tu me l'évites : en effet tu as déjà tombé ce train donc il devrait venir sans problème.

On se rejoint donc avec Thierry, et en effet on peut ne pas sortir le train complet mais s'arrêter à mi chemin (après en effet je trouve que c'est dommage car une fois lancé, la sortie complète présente d'autres avantages - et risques de découvrir de la misère, mais pas entre 2012 et 2021).
J'avais évité de parler du coup de chauffe car train en place, c'est risqué surtout opérateur couché sans marge de manoeuvre aisée, mais ça peut être mis en oeuvre quand on a fait de la place : cependant si pour les flexibles (condamnés) ça ne risque rien, pour le compensateur (qu'on ne peut pas condamner trop vite vu la rareté de la pièce, il faut l'extraire et l'autopsier) c'est dangereux à cause du soufflet qu'il faut préserver.

Côté vérole à cet endroit ça devrait le faire je ne suis pas inquiet. par contre ça va encore être joyeux de travailler la dessous  mais faut déjà que je vienne à bout de cette saloperie de biellette avant de m'attaquer au train arrière. et j'ai aussi le circuit d'embrayage à basser au DOT 5, donc pas de quoi s'ennuyer. 
on va dire que c'est la dernière (et longue!) ligne droite avant la vidange, le nettoyage carbu et le CT

Allez! courage! Ca va le faire

Sinon... pour la biellette, j'ai un truc.

Tomber la crémaillère. Même sans fosse, ça se fait très bien. Il faut...
-...
-...

:suicide:

Ça avance pas beaucoup mais bon. 
Hier peinture gris métal du MC, ce matin démontage du circuit d’embrayage. N’ayant (bien sûr) pas les petits joints caoutchouc sous la main , car on a beau faire du stock il manque toujours un truc dans ledit stock, j’ai démonté le piston de l’émetteur , ferai de même côté récepteur , afin de nettoyer le LDF qui traîne et remonter tout ça de propre. Ce week end j’espère avoir le temps de déposer le train arrière afin de m’occuper du compensateur et des quatre dernières sortis côté freinage , ainsi que de cette biellette de malheur !

ça avance quand même   et maintenant t'as la pression pour le rasso 

ah oui tiens je l'avais déjà oublié celui là  non c'est clair il roulera d'ici là ! j'en ai marre d'avoir un gros bidule beige coincé à rien foutre dans le garage

Et ce qui reste à faire, malgré les grippages, n'est rien par rapport au boulot déjà abattu.

Un rancho c'est volontaire ça reprend vite le gout de rouler !!

Allez plus de 5h de travail sur le char aujourd’hui, on pete un record !

Ce matin, nettoyage et peinture sur l’émetteur et le récepteur d’embrayage, puis démontage de la partie supérieure du carbu pour pomper la vieille essence et faire un peu le ménage sur le circuit d’essence

Cet après midi, remontage des pièces internes du maître cylindre et du circuit d’embrayage. Comme Christophe , avec le froid et l’humidité, ça colle un peu aux doigts  

Le circuit d’embrayage est rempli sur l’établi de dot 5 pour être sûr que rien ne fuit.

Immense merci pour le post de Jean-Pierre qui est un guide incontournable pour le changement des joints et coupelles


Tout d’abord le kit autofren et les pièces nettoyées ( alcool à brûler , mini goupillon , brosse à dents et brosse laiton, puis soufflet té et beaucoup de papier absorbant.


Du kit je laisserai les goupilles non percées et plus courtes que celles d’origine , les rondelles laiton, les coupelles de réservoir ( trop épaisses pour enfoncer le réservoir à fond), le circlips et un petit joint torique.


Tout mis dans le bon ordre , ras pour le montage , facilité par la graisse a frein.


Et le tout assemblé.

La suite 


La même pour l’émetteur et le récepteur. Un peu galère de remettre en place le clip d’émetteur mais avec l’aide de Madame ça s’est passé sans syndrome de la tournette et visite aux urgences  




Tout ça baigne dans le ldf pour voir si c’est étanche

Crocs

beau boulot 

Sympa Mathieu...ça avance vite et la "grenouille" va bientôt pouvoir prendre l'air !   

Moi, j'aime bien les sabots du patron ! ! !  

Merci 
Ouais les crocs ! 
J’ai aussi réussi à extraire cette satanée biellette. Je mettrai des photos de ce mouton à cinq pattes que j’ai du découper tout autour pour la virer…


Me reste à mater la nouvelle biellette mais c’est la misère vu le peu de place… du coup je vais détourner la pince coupe boulon pour ne pas risquer la folie

Mathieu Viollet a écrit:

Du kit je laisserai les goupilles non percées et plus courtes que celles d’origine , les rondelles laiton, les coupelles de réservoir ( trop épaisses pour enfoncer le réservoir à fond), le circlips et un petit joint torique.

Il y en effet des pièces qui ne servent pas. J'avais de même écarté les goupilles fendues non percées car le ch'ti trou aide sérieusement pour le démontage.

Mathieu Viollet a écrit:

Un peu galère de remettre en place le clip d’émetteur mais avec l’aide de Madame ça s’est passé sans syndrome de la tournette et visite aux urgences

La première fois, je me suis un peu gâché la vie. En fait c'est tout bête. Mettre l'unité dans l'étau tête en bas, ou fesses en l'air ("toute ma vie j'ai rêvé... "). Appuyer fortement avec un gros tournevis (ou ce que vous voulez) sur le piston. Avec l'autre main s'assurer, à l'aide d'un autre outil contendant, que la rondelle a peu ou prou franchi la limite de la gorge (elle y sera complètement à l'étape finale), lâcher l'outil, prendre le clip, le mettre en position de rentrer dans la gorge en le positionnant en biais par le côté ouvert, reprendre l'outil bis ou un autre, et faire rentrer le clip dans la gorge par son côté fermé.

Belle explication ! le ressort est assez costaud, faut pas faiblir !!!

La réussite du tout réside en fait dans la capacité de coordination de la main droite et de la main gauche avec deux outils de même catégorie et... une part de chance. Parfois ça fait "bzoiiing" et tu cherches le clip pendant 10 minutes.

Beau travail

C'est pour ça que je fais participer Mme ou le fiston pour appuyer pendant que je mets le clips !

Et c’est pour ça que j’ai fait aussi appel à une main secourable, ce n'était pas de trop !

Y'a pas moyen d'enfiler un chasse goupille par un des trous d'alimentation du réservoir après avoir enfoncé le piston ? Comme ça t'es plus à l'aise pour remettre le circlip...

Ça serait peut être possible mais je n’ai pas essayé, merci pour l’idée ! 

Enfin la biellette neuve et à sa place , et j’ai usé demi frein filet , j’y fait plus confiance qu’un matage hasardeux  remettre à sa place le soufflet et une expérience toujours intéressante , à mi chemin entre la pêche au poulpe ( retournement du soufflet pour mettre l’extrémité côté crémaillère à sa place et l’insémination bovine , pour remettre le soufflet à sa place et glisser le collier autour, à deux main dans un espace pas bien large 


Photos de la biellette bizarre démontée à côté d’une « vraie » :







Rien pour visser facilement celle ci, il fait un pince étau ou équivalent pour la mettre en place. Pas de matage non plus possible. Côté longueur il y a 9mm de moins (8.9mm) de différence entre la bizarre et une biellette plus standard. Pour la sortir, j’ai du decolleter au dremel la partie extérieure qui tournait fou sur la partie solidaire de la vis venant dans la crémaillère.